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    Les origines du chiens.

    Romain
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    Message par Romain Mer 15 Oct 2014 - 20:30

    Certes, le chien peut paraître très jeune si on le compare au tyrannosaure qui vivait sur terre il y a 65 millions d’années ! Mais douze mille ans passés en compagnie de l’homme représentent tout de même une part importante de l’histoire des hommes et de l’animal.

    Les premières découvertes

    Les premiers ossements d’animaux ressemblant au chien tel que nous le connaissons aujourd’hui ont été trouvés en Irak et remontent à douze mille ans environ. On pensait que certaines races canines descendaient du loup, d’autres du chacal. Désormais, l’on sait que le loup est l’ancêtre unique des chiens domestiques.

    L’ancêtre du chien

    De nos jours, le loup et le chien ont l’air très différent : le loup est « méchant », le chien est bon ; le loup « dévore les moutons », alors que le chien les défend. En outre, comme les bergers allemands évoquent encore vaguement leurs lointains ancêtres, quelles ressemblances peut-on trouver entre un setter, un danois, un cocker et un loup ? Même si la première réponse qui vient à l’esprit est « rien », la vérité oblige à reconnaître que c’est « quasiment tout ».

    Car, quelle que soit la race, le chien et le loup ont la même inclination instinctive pour la meute, ils remuent la queue de manière identique, hurlent, et geignent de façon similaire lorsqu’ils sont blessés. Et lorsqu’ils estiment « qu’ils sont chez eux », ils marquent leur territoire en levant la patte pour uriner. Mais alors, que s’est-il donc passé il y a douze mille ans ?

    Quand tout a commencé…

    Tout a probablement commencé lorsque l’homme primitif a trouvé un chiot au cours d’un de ses déplacements en quête de gibier. Il ne pouvait s’agir que d’un chiot, car l’idée de rapporter un grand et gros loup à la maison paraît plutôt saugrenue. L’on peut également supposer que le louveteau était orphelin, car aucune louve n’aurait permis que l’on emporte son petit sans réagir. L’on peut aussi supposer que l’homme devait penser qu’une fois que le chiot aurait grandi, il pourrait servir de repas au même titre que le gibier qui n’avait pas été chassé ce jour-là.

    Certes, le chiot a grandi, mais en lieu et place d’un dîner, l’homme a trouvé un ami.

    Sauvé par amour

    La seule explication plausible est qu’un membre de la famille se soit opposé à la mort du petit. C’est un rôle dans lequel on imagine mal le père, également mari et chasseur, peu présent à la maison et n’ayant pas le temps d’éprouver de l’affection pour un chiot ; en revanche, il semble possible que la femme fut convaincue par son fils qui ne supportait pas l’idée de manger son meilleur ami.

    Sauvé par amour donc, le premier chien domestiqué a grandi et s’est rendu utile, en accompagnant son maître à la chasse, ou en montrant les dents aux étrangers. C’est ainsi que débuta l’histoire d’une amitié désormais indissoluble, qui vit le jour à la même époque et dans trois régions différentes : l’Asie, l’Afrique et l’Europe méridionale.

    La domestication du chien

    C’est en suivant l’homme que le chien aurait « émigré » dans le monde entier. Le passage de l’état sauvage à la domestication a produit des races très différentes.

    Mais il ne faut pas croire pour autant que l’homme ait contribué à la production du danois et du basset en un seul jour ; en réalité, le processus fut très lent et progressif, et il a conduit à la sélection de caractéristiques utiles ou appréciées d’un point de vue esthétique.

    Comment s’est faite l’évolution du chien

    Observons les principales différences existant entre le chien et ses cousins sauvages.

    Les oreilles tombantes. Inexistantes chez l’animal à l’état sauvage, elles caractérisent tous les chiots. Cette particularité s’observe sur les chiens de chasse et les chiens de garde, c’est-à-dire les premières races de chiens domestiques destinées à une « spécialisation ».

    Les yeux foncés. Ils donnent au chien une expression plus douce, mais n’existent pas chez les animaux sauvages.
    Le museau court. Il donne une expression « humaine » à la tête du chien. L’aboiement. Un animal sauvage adulte n’aboie pratiquement jamais, même s’il est parfaitement en mesure de le faire ; en revanche, tous les chiots sont de grands « bavards ».

    L’aboiement était utile à l’homme à différents titres, entre autres pour signaler la présence de gibier ou prévenir de l’arrivée d’intrus.

    Mais malgré ces quelques nuances entre lui et ses aïeux, le chien reste loup, il pense comme lui et a les mêmes instincts. En somme, si on le laissait faire, il est probable qu’il continuerait à manger des moutons avec beaucoup de plaisir.

    Auteur de l'article : Bruno Tenerezza, Spécialiste et auteur de nombreux ouvrages de référence sur les chiens, chats et NAC

    Source : Wamiz.com

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